Bienvenue en gare de Couvin! Nous sommes sur la ligne 132, ex-ligne 134 entre Mariembourg et Couvin. Nous sommes donc à la gare terminus de cette ligne.
La gare de Couvin a été mise en service le 15 juin 1854 par la Société du Chemin de Fer de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Le bâtiment des voyageurs a subi plusieurs transformations et rénovations au cours du temps. Le premier bâtiment avait été construit dans le style traditionnel des gares belges du XIXᵉ siècle. Ce bâtiment a été démoli dans les années 1930 et remplacé par un édifice moderne avec un toit plat.
Le service voyageurs a été fermé une première fois le 17 octobre 1954, à la fermeture de la jonction Mariembourg-Couvin. Il fut réouvert le 3 juin 1984 dans un bâtiment préfabriqué comme gare terminus de la ligne 132. Ce bâtiment, qui se voulait temporaire, a été détruit par un incendie criminel en 2000. L’année suivante, la SNCB a racheté un bâtiment à Belgacom une aile de l’ancien bâtiment des voyageurs qu’elle a rénovée. Un nouvel espace pour les voyageurs avec un guichet et des locaux pour le personnel administratif et technique de la gare ont ainsi pu être recréés en 2002, alors qu’un parking et la gare routière étaient rendus disponibles. Le guichet des voyageurs ne sera plus accessible que le matin en 2010 avant de fermer définitivement le 28 juin 2013, transformant la gare de Couvin en point d’arrêt « terminus ». Elle est aujourd’hui desservie par des trains Suburbains et d’Heure de Pointe (P).
A l’origine de cette section de la ligne 132, le train venait de Mariembourg sur une voie unique qui se développait une fois en gare. Avant l’entrée en gare, à hauteur du passage à niveau n°9, on trouvait une cour aux marchandises pour un dépôt de bois ainsi que deux raccordements, l’un pour les usines du Liénaux, l’autre était le premier raccordement de fonderie « La Couvinoise ». La voie unique se développait ensuite en deux voies en cul-de-sac aboutissant devant le parking des usines Saint-Roch qui jouxtait le bâtiment des recettes. La voie principale, pour les voyageurs, était équipée d’un quai. Une seconde cour aux marchandises avec gabarit, rampe et les hangars des entreprises « Antoine » et « Eau Noire » se développait vers des culs-de-sac. D’autres raccordements étaient liés à la gare, notamment celui du dépôt de bois Foulon, celui de la Fonderie « La Couvinoise », celui de l’entreprise Colard et Cie et celui de la S.A. Eau Noire. Les raccordements des Usines Saint-Joseph et Saint-Roch contournaient l’ensemble et passaient devant le bureau des recettes, du côté de la place de la gare.
Le bureau de recettes comprenait au rez-de-chaussée, notamment, un espace pour le logement du chef de gare, un bureau du télégraphe, un autre pour les services des contributions qui avait remplacé un espace pour la garde des bagages, une salle des pas perdus et une petite salle d’attente. Le sous-sol comprenait des caves, l’étage quatre chambres à coucher et un grenier.
Mis en vente par le SNCB en début 2025, le bâtiment de la gare de Couvin a été acheté un nouveau propriétaire… en la Ville de Couvin. L’aménagement d’un nouveau carrefour sonnera-t-il le glas sur le bâtiment?
